株式会社TOMO’s CRAFT

Le Tokyo Interaction Center s’intéresse aussi aux nouveaux business models et aux grandes tendances économiques comme la “Passion Economy”.

La “Passion Economy”, un nouveau business model qui permet à tout passionné de transformer ses talents en business, et dont YouTube est le symbole mondial, s’accélère au Japon, sous l’effet de la crise du coronavirus, et en voici un bel exemple.

L’impact de l’épidémie s’est étendue à la plupart des industries, y compris à la restauration qui ne fait pas exception. Afin de supporter les cuisiniers, confinés et en difficulté, un magazine en ligne intitulé “ツカノマノ読むフードコート” (RESTAURANT TEMPOREL A LIRE ) a été ouvert sur la plate-forme médiatique note (l’équivalent de « Medium » au japon).

Note” est une plate-forme ouverte aux individus pour présenter et vendre du contenu. A la différence des services de blog classiques, son business model n’est pas basé sur la publicité comme source de revenus mais sur la facturation de contenu et de fonctions de suivi des réseaux sociaux. En septembre 2019, le nombre d’utilisateurs actifs mensuels dépassait les 20 millions, ce qui représente l’un des phénomènes de “Passion Economy” en plus forte croissance au Japon.

note

Quant à “ツカノマノフードコート“(RESTAURANT TEMPOREL) il s’agit d’une tentative innovante pour utiliser des espaces physiques à faible valeur pour les confier à de jeunes chefs comme une chance d’ouvrir un restaurant pour un coût modique. Le restaurant temporel, ouvert pour la durée de quatre mois l’automne dernier dans un bâtiment voué à la démolition à Shibuya, a été bien accueillie comme une nouvelle expérience de développement urbain.

Le magazine en ligne “ツカノマノ読むフードコート” propose un nouveau Business Model pour ces cuisiniers en difficulté : en mettant la créativité des chefs à la portée d’un public plus large sous d’autres formes que la cuisine. En effet, les ventes de contenu sur la plateforme sont versées aux chefs.

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Le contenu est original. Il s’agit de contenu de type “essais”, de recettes de cuisine et d’histoires autour de ces recettes. Nourris de curiosité, de sagesse populaire et de l’expérience des cuisiniers, ces essais inaugure un nouveau style de “Passion Economy”.

Le prix est de 3 000 JPY (€25) pour 16 contenus ou 500 JPY (€4) par article, à la carte. En plus, les abonnés peuvent soutenir chaque cuisinier pour un montant allant de 100 JPY (€0.86) à 10 000 JPY (€86).

Des chefs, mais aussi des experts du domaine de l’alimentation et des passionnés de cuisine ont contribué à ce projet en tant qu’invités spéciaux, et le cercle de soutien s’élargit rapidement, de jour en jour.

La période de ce projet a été limitée à une semaine afin d’appeler le grand public à un soutien immédiat, mais le contenu continuera à être mis à jour pour une durée limitée jusqu’à la stabilisation de la situation liée au virus.

Le Japon, pays de la «Otaku culture » – poursuite de sa passion personnelle – peut être considéré comme un trésor et un haut lieu de la «Passion Economy». Les épidémies comme celles du Corona Virus peuvent provoquer non seulement une «explosion d’infection» mais aussi une «explosion de créativité» dans ce pays.